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L'HOMMAGE DES GRANDS AU LEADER PALESTINIEN

 
 
REACTIONS EN FRANCE 
 
Voici les principales réactions en France après l'annonce de la mort de Yasser Arafat. 
 
Jacques Chirac, venu rendre jeudi matin à l'hôpital Percy de Clamart un "dernier hommage" à Yasser Arafat, a promis que la France "continuera à agir inlassablement pour la paix et pour la sécurité au Proche-Orient". "La France, bien sûr, continuera à agir inlassablement pour la paix et pour la sécurité au Proche-Orient et ceci, naturellement, dans le respect des droits des peuples palestinien et israélien", a-t-il déclaré lors d'une brève allocution. "Je suis venu m'incliner devant le président Yasser Arafat et lui rendre un dernier hommage", a déclaré le chef de l'Etat après s'être recueilli devant la dépouille du raïs palestinien. "J'ai présenté à son épouse (Souha, NDLR), à sa famille, à ses proches mes sincères condoléances". "J'adresse au peuple palestinien et à ses représentants un message d'amitié et de solidarité", a-t-il ajouté. 
 
Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République: "le président Yasser Arafat est l'un des rares hommes qui a su incarner la conscience d'un peuple, en répondant à son besoin d'identité et en partageant ses épreuves".  
 
Dans un communiqué, M. Giscard d'Estaing a rappelé que c'était sous sa présidence, en octobre 1974, que le responsable palestinien avait eu son premier entretien avec un membre d'un gouvernement occidental, son ministre des Affaires étrangères Jean Sauvagnargues. "Ainsi la France, qui vient de l'accueillir pour les derniers jours de sa vie, a-t-elle été le premier grand pays à reconnaître sa légitimité à représenter les aspirations de son peuple." "La longue lutte de Yasser Arafat, avec ses périodes d'ombre et de lumière aura contribué à l'émergence de la conscience nationale du peuple palestinien et aura ainsi préparé la voie pacifique à son avenir." 
 
Bertrand Delanoë, maire de Paris a appris "avec émotion" le décès de Yasser Arafat, "une grande figure de l'histoire contemporaine qui aura épousé les chemins si complexes du Proche-Orient". 
"Prix Nobel de la Paix en 1994, avec Yitzahk Rabin et Shimon Peres, il aura, pendant plus de quarante ans, incarné l'identité même du peuple palestinien et son aspiration légitime à un Etat indépendant." "Dans ces circonstances, mes premières pensées vont à sa famille et à ses proches à qui j'exprime, avec respect, mes sincères condoléances. Je salue également, avec amitié et solidarité, le peuple palestinien à qui j'adresse tous mes voeux pour une paix durable et une coexistence féconde avec ses voisins" (Communiqué, 11 novembre) 
 
François Bayrou, président de l'UDF, a estimé jeudi que la mort de Yasser Arafat clôt "une page historique du peuple palestinien et de la recherche obstinée de la création d'un Etat" et qu'une "page nouvelle" devait s'ouvrir par des élections. "Cette mort ouvre une page nouvelle donc il faut espérer qu'elle soit pacifique et constructive", a déclaré François Bayrou. "Cette page nouvelle de l'Histoire doit normalement s'ouvrir par des élections que la communauté internationale a le devoir de favoriser et de garantir", a-t-il dit. 
"Seul un processus électoral clair et indiscutable donnera aux nouveaux dirigeants palestiniens la légitimité nécessaire pour porter la volonté de leur peuple et pour construire la paix." 
 
Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement, a déclaré jeudi qu'avec la disparition de Yasser Arafat, c'est "une page essentielle de l'Histoire du Proche-Orient qui se tourne" et a évoqué un mélange "d'appréhension" et "d'espérance" devant celle qui s'ouvre. "Au-delà de l'hommage du moment et du travail qui devra être accompli par les historiens sur cette période à la fois douloureuse et tragique de l'histoire du Proche-Orient, c'est aussi vers l'avenir que les yeux sont braqués", a déclaré M. Copé. "Chacun a bien conscience que cette page qui se tourne, ça veut dire aussi peut-être de l'appréhension et de l'espérance en ce qui concerne cette feuille de route qu'il faut maintenant accomplir", a ajouté M. Copé. "La communauté internationale est profondément mobilisée : la France, l'Europe, les Etats-Unis, les Nations unies et tous les protagonistes, pour trouver le chemin de la paix", a-t-il dit. (Europe-1, 11 novembre) 
 
Martine Aubry, maire PS de Lille, a fait part de sa "profonde émotion" après le décès d'un homme qui a "assumé la tâche historique de porter la reconnaissance mutuelle des droits des Palestiniens et des Israéliens au coeur du processus de dialogue et de paix". 
"La disparition du président Yasser Arafat, dans le contexte tragique que connaît le Proche-Orient, est une perte immense (...) Nos pensées sont particulièrement tournées vers nos amis de Naplouse, ville jumelle de Lille" depuis 1998, écrit Mme Aubry dans un communiqué. 
"Je reste confiante pour (...) que l'empreinte combative et l'exigence de liberté et du droit qu'il lègue à son peuple continuent à favoriser l'émergence d'une paix juste et durable au Proche-Orient", ajoute Mme Aubry pour qui "l'Histoire lui aura refusé de voir achevée l'œuvre de sa vie: la constitution d'un Etat palestinien souverain". 
 
Pierre Mauroy, ancien Premier ministre socialiste, a appris "avec grande tristesse" le décès de Yasser Arafat, "une personnalité d'un charisme exceptionnel, qui incarnait à la fois le tragique destin de son peuple et l'indomptable volonté des Palestiniens". 
"J'ai d'abord le souvenir de lui avoir permis d'échapper au siège de Beyrouth-ouest pour se réfugier à Tunis, en 1982, alors que j'étais Premier ministre. Il ne l'a jamais oublié", écrit jeudi Pierre Mauroy. "C'est surtout comme président de l'Internationale socialiste que j'ai eu l'occasion de multiplier les rencontres, nouant avec lui des rapports de confiance et de compréhension", poursuit-il en rappelant qu'il a "tenu à accueillir son parti, le Fatah, au sein de l'Internationale socialiste". "Dans son costume légendaire, Yasser Arafat paraissait immuable, ancré dans ses convictions et dans sa volonté intacte de convaincre ses interlocuteurs. Il est pour toujours le symbole de la libération et du rassemblement de son peuple dispersé", ajoute l'ancien Premier ministre. (Communiqué, 11 novembre) 
 
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, s'est associé jeudi "au deuil de tous les Palestiniens" après la mort de Yasser Arafat, "incarnation de son peuple qui demande le droit légitime à fonder une nation". 
"En exil comme sur sa terre, il en a posé les fondations avec un courage et une volonté qui ont forcé le respect même de ses adversaires", ajoute M. 
Ayrault dans une lettre à Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine en France. "Le monde se souviendra d'un combattant qui tenta le pari de la paix". 
 
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen, écrit dans un communiqué que Yasser Arafat a incarné "la lutte du peuple palestinien pour que lui soient reconnus une patrie, une terre, un Etat". "Le nationalisme palestinien est dans l'épreuve", ajoute l'ex-ministre. "Le MRC, solidaire de sa juste lutte, souhaite qu'il surmonte cette épreuve pour maintenir envers et contre tout la perspective d'une Palestine indépendante et laïque", qui est la "chance d'une réconciliation véritable" avec Israël. 
 
Le Parti communiste français a disposé, sur la façade de son siège à Paris où les drapeaux français, rouge et palestinien ont été mis en berne, un grand portrait de Yasser Arafat. 
Robert Hue, ancien numéro un du PCF, a, dans un message à Leïla Chahid, déléguée générale de Palestine en France, rappelé qu'il avait rencontré "à plusieurs reprises le président Arafat, qui personnifiait les aspirations de son peuple sans Etat". 
La dernière fois, relève-t-il, c'était à Ramallah, en octobre 2002. M. Hue avait "pu mesurer dans la Mouqataa surveillée, détruite par l'armée israélienne, sa pugnacité, son obstination et en même temps la figure humaine d'un homme chaleureux". 
 
Lionel Jospin, ancien Premier ministre socialiste: "J'espère que ce qu'il avait tant souhaité et ne connaîtra pas -l'existence d'un véritable Etat palestinien- se réalisera dans la paix et une coexistence pacifique avec Israël." "Je l'avais rencontré pour la première fois au Liban il y a 27 ans. Je l'ai revu en 1989 quand le président François Mitterrand l'a invité officiellement en France. J'ai eu ensuite d'autres occasions d'échanges avec lui dans l'Internationale socialiste, parfois aux côtés de Shimon Peres, quand se développait le processus de paix. De 1997 à 2002, je l'ai reçu à plusieurs reprises à Matignon et il m'a accueilli dans les territoires palestiniens. Nos relations étaient chaleureuses." "Au moment où le président de l'Autorité palestinienne disparaît et où son peuple le pleure, je salue son engagement de toute une vie." (Déclaration, 11 novembre) 
 
Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, a relevé jeudi que "malgré un parcours contrasté et ambigu", Yasser Arafat "incarnait la fierté et l'espoir du peuple palestinien, ainsi que son aspiration légitime à l'avénement d'un état palestinien". "Il est hautement souhaitable qu'après sa mort, une paix juste et durable puisse s'installer au Proche-orient en faisant co-exister deux Etats souverains: Israël et la Palestine", a-t-il ajouté. 
 
Jack Lang, ancien ministre de la Culture, député du Pas-de-Calaus, voit en Arafat "une haute figure de l'histoire de la Palestine" qui, "quoi qu'on puisse penser de ses réussites et de ses fautes, frappait par son courage, sa détermination et son esprit de sacrifice". "François Mitterrand fut le premier chef d'Etat occidental qui, en 1982 à la Knesset, a reconnu le droit de la Palestine à une existence étatique. C'est lui aussi qui, le premier, l'a reçu à Paris en 1989 alors que la quasi-totalité de la classe politique lui tournait le dos". 
 
Claude Goasguen, président du groupe UMP au Conseil de Paris, a affirmé qu'il était "incontestable que Yasser Arafat a été plus un chef de guerre et qu'il a pas réussi à mener son peuple à la paix". Pour le député de Paris, "il faut faire du décès d'Arafat non pas un moment de revendication et de haine, mais au contraire prendre l'occasion des célébrations qui vont entourer le décès pour offrir une chance réelle à la paix". 
 
Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, a relevé dans un communiqué qu'au Proche-orient, cette "partie du monde ensanglantée par l'histoire", "toute avancée vers la paix ne peut s'envisager que dans le dialogue entre les peuples israéliens et palestiniens. La France et l'Europe doivent pouvoir y contribuer. 
 
Hervé de Charette (UMP), ancien ministre des Affaires étrangères, salue la mémoire d'Arafat, "qui a porté le destin du peuple palestinien, auquel il a associé sa vie". "Yasser Arafat fait déjà partie de l'histoire", ajoute M. de Charette qui l'a "bien connu" et "a pu apprécier les qualités de cet homme politique". (Communiqué, 11 novembre) 
 
Jean-Luc Roméro (UMP, Aujourd'hui, Autrement), conseiller régional (UMP) d'Ile-de-France, "salue la mémoire du vieux leader palestinien" et "espère en un renouveau du dialogue Israélo-palestinien" car "il est urgent de reprendre l'application de la feuille de route dessinée dans le cadre du plan de paix international proposé par les Etats-Unis".  
 
Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, a salué en Yasser Arafat une "grande figure historique". Dans cette lettre, M. Debré souligne que "Yasser Arafat a consacré toute sa vie à la cause du peuple palestinien et à la reconnaissance de ses droits. Il en a incarné les aspirations et s'est voué avec courage et détermination à la création d'un Etat palestinien viable et prospère". "La France s'est toujours tenue aux côtés de Yasser Arafat dans la recherche d'une solution juste et durable du conflit du Proche-Orient". ajoute le responsable français (UMP). (Message adressé au président de l'autorité palestinienne Rawhi Fattouh, 11 novembre) 
 
Sources : Lien vers http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20041111.OBS1287.html> 
 
REACTIONS DANS LE MONDE 
 
Marwan Barghouthi, incarcéré en Israël où il est condamné à la prison à vie, a publié un communiqué appelant les Palestiniens à poursuivre l'Intifada en dépit de la mort de Yasser Arafat. (Communiqué, 11 novembre) 
 
Nabil Chaath, ministre palestinien des Affaires étrangères, a appelé Israël à reprendre la mise en oeuvre de la "feuille de route" pour la paix au Proche-Orient, estimant qu'il était temps pour l'Etat hébreu de remplir ses obligations. Pour Nabil Chaath, Israël a utilisé son rejet de Yasser Arafat comme prétexte pour échapper à ses obligations au regard de ce plan de paix soutenu par la communauté internationale, y compris le retrait de villes de Cisjordanie.  
 
"Maintenant, la route est ouverte, et nous disons aux Israéliens, bienvenue si vous voulez mettre en oeuvre la feuille de route, alors faites-le. C'était le chemin du président Arafat, et nous continuerons sur le chemin d'Arafat". (Associated press, 11 novembre) 
 
Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, "est profondément ému d'apprendre la mort du président Yasser Arafat. Le président Arafat était l'un de ces quelques dirigeants qui pouvaient être reconnus instantanément par des gens de tous milieux dans le monde. Pendant près de quatre décennies, il a exprimé et symbolisé les aspirations nationales du peuple palestinien. Le président Arafat restera dans les mémoires comme celui qui a, en 1988, conduit les Palestiniens à accepter le principe d'une coexistence pacifique entre Israël et un futur Etat palestinien. En signant les accords d'Oslo en 1993, il a fait faire un pas de géant à cette perspective. Il est terrible qu'il ne puisse vivre pour voir cela se concrétiser. 
Maintenant qu'il est parti, les Israéliens et les Palestiniens ensemble, et les amis de ces deux peuples dans le monde, doivent faire des efforts encore plus grands pour permettre la réalisation pacifique du droit des Palestiniens à l'auto-détermination" (Communiqué, 11 novembre) 
 
Hu Jintao, président chinois, a salué la mémoire d'un "dirigeant remarquable" et d'un "homme politique éminent". Le président Arafat a été un dirigeant remarquable pour la cause palestinienne, un homme politique éminent qui n'a eu de cesse de se battre pour la juste cause de la reconquête des droits légitimes du peuple palestinien." "Il est profondément respecté et soutenu par les Palestiniens et jouit d'un grand prestige au sein de la communauté internationale." M. Hu a également crédité Yasser Arafat d'avoir été "le fondateur et le promoteur" des relations sino-palestiniennes. 
"Son décès est non seulement une perte énorme pour le peuple palestinien, mais aussi la perte d'un grand ami pour le peuple chinois." Le président chinois se dit enfin "persuadé" que les Palestiniens continueront "l'oeuvre inachevée du président Arafat" et "poursuivront des efforts sans relâche pour trouver une solution politique à la question du Proche-Orient". (Télégramme adressé au président du Conseil législatif (parlement) palestinien, Rawhi Fattouh, 11 novembre) 
 
George W. Bush: "Nous présentons nos condoléances au peuple palestinien. La mort de Yasser Arafat est un moment important dans l'histoire palestinienne. Pour le peuple palestinien, nous espérons que le futur apportera la paix et la satisfaction de son aspiration à une Palestine indépendante, démocratique et en paix avec ses voisins", a ajouté le président américain. "Pendant la période de transition qui s'ouvre, nous appelons toute la région et le monde entier à aider à la réalisation de ses objectifs et du but ultime de paix". (service de presse de la Maison-Blanche) 
 
Vladimir Poutine, président russe: la mort du chef de l'Autorité palestinienne "est une lourde perte pour la direction palestinienne et tout le peuple palestinien", a souligné le président Poutine (service de presse du Kremlin, 11 novembre) 
 
Bill Clinton, ancien président américain: "Je présente mes condoléances à la famille de Yasser Arafat, à ses partenaires de l'OLP et au peuple palestinien qui pleurent le décès de l'homme qui symbolisa leurs espoirs et leurs aspirations pendant si longtemps." "Quelle que soit la manière dont d'autres le voyaient, les Palestiniens le considéraient comme le père de leur nation", relève-t-il. "Je regrette qu'en 2000 il ait manqué l'occasion de faire naître cette nation et prie pour le jour où les rêves du peuple palestinien pour un Etat et une vie meilleure se réaliseront dans une paix juste et durable". (Communiqué, 11 novembre) 
 
Le régime cubain a rendu un hommage appuyé au leader palestinien Yasser Arafat Le qualifiant d'"ami cher de la révolution cubaine, de son peuple et de ses dirigeants". 
Le journal officiel Granma a indiqué que Cuba, où Arafat avait effectué trois visites, "ressent pour lui une grande admiration et du respect". Le parcours d'Arafat est détaillé sur plusieurs pages de l'édition de jeudi du quotidien. Le peuple cubain "se souvient de lui comme le combattant aguerri qui, enfoncé dans son uniforme kaki et coiffé de son traditionnel keffieh, affichait sur son visage le sourire de la victoire certaine de sa cause". Granma a annoncé la mort d'Arafat en première page sous le titre "Yasser Arafat est décédé" aux côtés d'une photo du leader palestinien faisant le "V" de la victoire et consacre une pleine page intérieure à sa vie sous le titre "le fedayin du fusil et la branche d'olivier". (Granma, 11 novembre) 
 
Paul Martin, Premier ministre canadien: "Le président Arafat incarnait la lutte du peuple palestinien pour la réalisation de son droit à l'autodétermination. L'influence exercée par le président sur les événements dans la région et dans le monde est indéniable. 
Bien qu'une paix générale entre Israéliens et Palestiniens n'ait jamais pu être établie de son vivant, les efforts de Yasser Arafat, joints à ceux de Yitzhak Rabin et de Shimon Peres, ont été reconnus en 1994 lorsque le prix Nobel de la paix leur a été décerné", ajoute-t-il, offrant "au nom du Canada" ses condoléances "à la famille du président Arafat, ainsi qu'à tous les Palestiniens". "Le Canada invite les Palestiniens, de même que tous les peuples du Moyen Orient, à réfléchir aux terribles conséquences des conflits et, en s'appuyant sur l'héritage de leurs dirigeants et sur les conseils de leur gouvernement, à renouveler leur engagement envers la paix." (11 novembre) 
 
John Howard, Premier ministre australien: "Je pense que l'histoire le jugera très sévèrement pour ne pas avoir saisi l'opportunité en l'an 2000" de conclure un accord de paix avec le Premier ministre israélien d'alors Ehoud Barak. 
 
En Europe 
 
L'Union européenne La présidence néerlandaise de l'UE a salué jeudi en Yasser Arafat un "leader historique" de la cause palestinienne et a tenu à assurer les Palestiniens du soutien de l'UE dans la recherche d'une solution pacifique et juste du conflit avec Israël. 
"Avec lui (Arafat), les Palestiniens (...) ont perdu un leader historique et un président démocratiquement élu, dont la dévotion et l'attachement à la cause nationale palestinienne n'ont jamais été mis en doute", affirme le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Ben Bot, dans une déclaration au nom de l'Union européenne. Le ministre néerlandais "a pressé les Palestiniens à se regrouper derrière leur direction" et les a "assuré du soutien continu de l'Union européenne sur le chemin vers une résolution pacifique, juste et durable du conflit" avec l'Etat hébreu. 
 
Javier Solana, Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère: "Avec la disparition de Yasser Arafat, le peuple palestinien a perdu un dirigeant historique. 
Plus que d'autres, sa vie témoigne de l'histoire agitée et tragique du Proche-Orient." "La meilleure contribution à la mémoire du président Arafat sera d'intensifier nos efforts pour bâtir un Etat palestnien viable et pacifique, comme prévu par la feuille de route." Javier Solana a exprimé enfin ses condoléances aux proches du disparu et au peuple palestinien. (11 novembre) 
 
Tony Blair, Premier ministre britannique: "Je voudrais exprimer mes condoléances à la famille du président Yasser Arafat et au peuple palestinien. La paix au Proche-Orient doit être la plus haute priorité de la communauté internationale", a ajouté le Premier ministre britannique, en soulignant que "l'objectif d'un Etat palestinien viable aux côtés d'un (Etat) d'Israël en sécurité est celui sur lequel nous devons continuer de travailler". "Nous ferons tout ce que nous pouvons avec les Etats-Unis et l'Union européenne pour aider les parties à atteindre un règlement juste et durable" (11 novembre) 
 
Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien: "Je souhaite exprimer les condoléances du gouvernement italien pour la mort de Yasser Arafat. 
Avec lui, le peuple palestinien perd un symbole de l'aspiration à affirmer sa propre identité nationale", indique un communiqué officiel. 
"Nous espérons que tous les Palestiniens réussiront à s'engager en faveur de l'objectif de deux Etats, le leur et celui israélien, coexistant l'un à côté de l'autre dans la sécurité, la liberté et le développement social", poursuit le communiqué. "L'Italie poursuivra son engagement visant à la réalisation de cet objectif", conclut le message. 
M. Berlusconi a entretenu des relations parfois tendues avec le leader palestinien et il avait refusé de rencontrer Yasser Arafat lors d'un voyage au Proche Orient en juin 2003. Le chef du gouvernement italien s'était en revanche déclaré le "meilleur ami d'Israël en Europe". 
 
Carlo Azeglio Ciampi, président italien: "Un effort déterminé des Etats-Unis, de l'Union européenne et des Nations unies est plus que jamais nécessaire pour pousser les deux parties (du conflit israélo-palestinien) à renouveler le dialogue et à construire une perspective de réconciliation authentique. 
Poursuivre l'objectif de deux Etats, Israël et la Palestine, cohabitant pacifiquement dans des frontières sûres et reconnues, est le seul moyen pour obtenir la stabilité, la sécurité et la paix au Proche-Orient", a-t-il dit en appelant à une "solution sans délai". Renouvelant "l'amitié du peuple italien pour le peuple palestinien", M. Ciampi a regretté la disparition de M. Arafat en soulignant qu'"il a été pendant environ 20 ans un interlocuteur important pour la communauté internationale dans la recherche d'une solution équitable et durable au conflit proche-oriental. Son attachement tenace à la cause du peuple palestinien restera dans l'Histoire". "Le président Arafat a symbolisé la légitime aspiration de son peuple à affirmer sa dignité et à faire reconnaître ses droits" (Communiqué, 11 novembre) 
 
Madrid Le gouvernement espagnol a salué jeudi en Yasser Arafat "l'une des figures politiques les plus notables de notre temps" et exprimé sa "solidarité" avec le peuple palestinien à l'occasion de sa mort. 
"Le charisme du président Arafat, sa dimension internationale comme artisan de la cause nationale palestinienne et son infatigable lutte pour la reconnaissance des droits de son peuple en font l'une des figures politiques les plus notables de notre temps." L'exécutif espagnol présente ses "plus profondes condoléances" à l'occasion de sa mort et "souhaite témoigner de sa solidarité avec le peuple et les autorités palestiniennes, et aussi réitérer son engagement envers la cause de la paix". Le communiqué salue en Arafat "l'artisan, avec le Premier ministre Yitzak Rabin, des Accords d'Oslo, l'un des pas les plus porteurs d'espoir dans le long et difficile chemin vers la résolution du conflit israélo-palestinien". (Communiqué, 11 novembre) 
 
Jean Paul II "s'est uni à la douleur du peuple palestinien après la disparition de son président Yasser Arafat". Le souverain pontife, auquel la nouvelle de la mort du président de l'Autorité Palestinienne a été communiquée jeudi matin, a aussi invoqué dans ses prières "la paix en Terre sainte, avec deux Etats indépendants et souverains, pleinement réconciliés entre eux", a précisé M. 
Navarro-Valls dans une déclaration écrite transmise à la presse. Yasser Arafat "a été un leader d'un grand charisme qui a aimé son peuple et a cherché à le guider vers l'indépendance nationale", a souligné Jean Paul II, par la voix de son porte-parole. "Que Dieu dans sa miséricorde accueille l'âme de l'illustre défunt et concède la paix à la Terre Sainte, avec deux Etats indépendants et souverains, pleinement réconciliés entre eux." 
 
Per Stig Moeller, ministre danois des Affaires étrangères: "La plus grande action d'Arafat est d'avoir donné au peuple palestinien la conscience d'un peuple, jetant ainsi la base de l'établissement d'un Etat palestinien. Mais sa plus grande erreur a été de ne pas saisir l'occasion qui s'est enfin présentée pour la création d'un tel Etat. 'ai connu Arafat comme un homme profondément engagé pour la cause palestinienne. Sa ligne politique a été parfois problématique, mais le rôle essentiel qu'il a joué en tant que symbole de la lutte du peuple palestinien ne peut être sous- évalué." M. 
Moeller a exprimé "l'espoir que son rêve puisse être réalisé par ses successeurs afin que nous ayions deux Etats (palestinien et israélien) vivant en paix l'un avec l'autre". "Il est important d'assurer que le vide politique créé par le décès d'Arafat ne résulte pas dans un chaos et l'anarchie", selon le ministre danois, espérant que "le gouvernement palestinien contribuera à assurer une transition pacifique pour l'élection d'une nouvelle direction palestinienne à la tête des territoires autonomes". "Israël doit naturellement contribuer à rendre possible cette transition" (11 novembre) 
 
Joschka Fischer, chef de la diplomatie allemande: "Avec la mort de Yasser Arafat, le peuple palestinien a perdu son leader historique. C'est la fin d'une ère. Tout doit être fait maintenant pour parvenir à un transfert d'autorité dans les règles. A cet égard, il est d'une importance cruciale qu'une direction légitimée par de prochaines élections reste attachée à une solution de paix équilibrée" avec Israël (Communiqué, 11 novembre) 
 
La Belgique Le peuple palestinien "perd une figure historique" avec la disparition de Yasser Arafat, ont affirmé le Premier ministre belge Guy Verhofstadt et le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht. "Avec le Président Arafat, ce n'est pas seulement le premier Président élu de l'Autorité palestinienne qui disparaît. Le peuple palestinien perd aussi une figure historique. Le processus de paix au Moyen-Orient n'a pas encore connu à ce jour une issue définitive et fructueuse." Le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères belge expriment "le ferme espoir que tous les dirigeants et toutes les communautés travaillent avec un engagement renouvelé et inconditionnel à la mise à exécution de la Feuille de route qui doit conduire à des Etats israélien et palestinien où les deux peuples pourront coexister en sécurité". Au nom du gouvernement belge, ils ont présenté leurs condoléances à la famille et au Peuple palestinien. (Communiqué, 11 novembre) 
 
Heinz Fischer, président autrichien: "L'Autriche soutiendra tous les efforts de son successeur pour réaliser le testament politique" de Yasser Arafat, à savoir la création d'un Etat palestinien indépendant. 
Heinz Fischer a salué "le combat infatigable (de Yasser Arafat) pour un Etat palestinien, dans le cadre d'une solution pacifique et durable au Proche-Orient". Le président autrichien devait parapher dans la journée le registre de condoléances ouvert à la représentation de l'Organisation pour la libération de la Palestine à Vienne. 
 
Ahmet Necdet Sezer, président turc: "La mort de Yasser Arafat, qui a porté la juste cause palestinienne à l'attention de l'opinion publique mondiale, a attristé la nation turque comme elle a attristé la nation palestinienne." "Outre ses efforts pour le bien-être et la prospérite du peuple palestinien, Arafat restera pour toujours dans les mémoires pour ses efforts visant à transformer le Proche-Orient dans sa totalité en une zone de paix", a ajouté le président turc. M. Sezer a souligné par ailleurs sa conviction que la disparition d'Arafat n'entamerait pas la cause palestinienne et que le peuple palestinien se choisirait le "dirigeant qui le conduira à l'indépendance". 
"La Turquie continuera à soutenir ses frères palestiniens dans cette voie, sur la base inébranlable des liens entre les deux nations" (message adressé au président du Parlement palestinien Rawhi Fattouh, 11 novembre) 
 
Amérique du Sud 
 
Nelson Mandela, ancien président sud-africain: Yasser Arafat "était l'un des plus remarquables combattants de la liberté de cette génération". "C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort de Yasser Arafat", affirme Nelson Mandela en estimant que Arafat "a donné sa vie entière à la cause du peuple palestinien". "C'est avec une grande tristesse que l'on note que son rêve et celui de son peuple de voir un Etat palestinien n'a pas encore été réalisé", ajoute-t-il, en présentant "ses plus sincères condoléances à sa femme, sa famille et au peuple alestinien. Nelson Mandela dit espérer "qu'en ce moment de tristesse et de perte, l'engagement à trouver un accord juste et durable (entre Israël et les Palestiniens) redoublera dans chaque camp". (Communiqué, 11 novembre) 
 
Luiz Inacio Lula da Silva: "Le gouvernement brésilien exprime ses sincères condoléances pour la disparition du président Yasser Arafat, leader historique de la lutte du peuple palestinien pour son autodétermination et son indépendance. Dans ce moment de douleur et tristesse, le président Luiz Inacio Lula da Silva s'associe au chagrin du peuple palestinien." Lula ne pourra pas assister aux funérailles d'Arafat au Caire parce qu'il recevra vendredi à Brasilia le président chinois Hu Jintao, ont indiqué des sources diplomatiques. Il sera représenté par son chef de cabinet et numéro deux du gouvernement, José Dirceu, a précisé la présidence brésilienne. "Avec la certitude que les leaders palestiniens sauront maintenir vivants les idéaux de leur infatigable représentant, le gouvernement brésilien réaffirme son appui à la création d'un Etat palestinien libre et souverain et à la construction d'un futur de paix et prospérité au Moyen Orient", a ajouté le communiqué d'Itamaraty (ministère des Affaires étrangères). (Communiqué, 11 novembre) 
 
Afrique-Asie 
 
Thabo Mbeki, president de l'Afrique du Sud: Arafat était "un géant du combat pour les pauvres et les opprimés." "Le président assistera aux funérailles (d'Arafat) afin d'exprimer les plus profonds regrets du gouvernemnt et du peuple d'Afrique du Sud à la mort de ce géant du combat pour les pauvres et les opprimés". Yasser Arafat était "devenu ce symbole de la résistance à l'oppression et à tout ce qui est injuste", a-t-il ajouté. (communiqué radiophonique, 11 novembre) 
 
Djakarta "C'est avec une grande peine et une profonde tristesse que nous avons appris le décès du président Yasser Arafat, le leader de la Palestine et un héros pour chacun d'entre nous", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Marty Natalegawa. "Nous réaffirmons notre solidarité sans faille et notre soutien au peuple palestinien dans leur combat pour parvenir à un Etat palestinien indépendant", a ajouté M. Natalegawa. Il a souhaité que le décès d'Arafat se traduise par une nouvelle chance pour les Palestiniens de vivre en paix. 
Ahmad Syafii Maarif, le président de la Muhammadiyah, la deuxième grande organisation musulmane d'Indonésie, s'est dit chagriné par la mort d'Arafat et les conditions de ce décès. "Ce qui nous attriste le plus est que ce décès ait été accompagné de rumeurs diverses, y compris celle de son empoisonnement, ainsi que par des divisions au sein de la Palestine", a-t-il indiqué.  
 
A.P.J.Abdul Kalamw, président indien, a exprimé jeudi ses condoléances après le décès du dirigeant palestinien Yasser Arafat dont il a loué l'"altruisme" mis toute une vie au service du peuple palestinien. "Le président Arafat, qui était un symbole durable de la nation palestinienne, a avec altruisme consacré toute sa vie à l'accomplissement des aspirations et des espoirs du peuple palestinien", dit M. Kalam dans une lettre adressée au président du conseil législatif palestinien, Rawhi Fattouh. 
"Il était très admiré pour son courage et son sacrifice, pas seulement par le peuple palestinien mais aussi par ceux épris de paix dans (les pays) arabes et dans le monde entier." "Le peuple palestinien n'a pas seulement perdu un grand patriote mais aussi un grand visionnaire qui a eu pour seule ambition dans sa vie d'obtenir une patrie pour le peuple palestinien." "Nous nous associons aux dirigeants de l'Autorité palestinienne et du peuple palestinien dans le deuil (après) la perte irréparable d'un homme d'Etat que le monde a admiré et chéri." 
 
Junichiro Koizumi, Premier ministre japonais a salué en Yasser Arafat le "pionnier" de la cause palestinienne et un ami du Japon, en présentant jeudi ses condoléances à la direction palestinienne. "J'exprime mes condoléances, au nom du gouvernement et du peuple japonais, à la famille en deuil, à l'Autorité palestinienne et aux Palestiniens", a écrit M. Koizumi dans un communiqué. "Yasser Arafat était un pionnier qui a établi les bases d'un Etat palestinien", a souligné le chef du gouvernement du Japon, pays souvent considéré comme pro-arabe. M. 
Arafat s'était rendu à six reprises au Japon depuis octobre 1981 et avait "approfondi des relations d'amitié" avec de nombreux Japonais, a précisé M. Koizumi.  
"Je prie pour que son âme demeure en paix. J'espère sincèrement que les Palestiniens surmonteront leur chagrin et continueront à lutter pour l'établissement de la paix et de la prospérité dans la région", a ajouté le Premier ministre conservateur. 
 
Hamid Karzaï, président afghan, a salué "la grande personnalité" et le "courage" de Yasser Arafat, tout en espérant que ses successeurs oeuvreront pour la paix. "Je présente mes condoléances sincères au peuple palestinien et à la famille de feu Yasser Arafat." "M. Arafat avait une grande personnalité, son courage et son leadership étaient respectés dans le monde entier depuis plus d'un demi-siècle. Il a consacré sa vie au peuple palestinien et à sa cause et s'est efforcé d'obtenir une paix durable au Proche-Orient." "J'espère qu'une nouvelle génération de dirigeants émergera pour faire avancer la cause de la paix et de la stabilité au Proche-Orient", a-t-il déclaré après s'être dit "profondément attristé" par la mort de Yasser Arafat. (Communiqué, 11 novembre) 
 
Maghreb 
 
Mohammed VI, roi du Maroc, a adressé au Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï un message de condoléances. Faisant part de sa "profonde peine" et de sa "grande tristesse", le souverain rend hommage au "grand combattant", "Président de l'Etat de Palestine, guide de sa libération et symbole de son combat acharné". "Le cher défunt était un symbole de la détermination héroïque dans sa quête de la reconnaissance des droits légitimes de son peuple vaillant, en ayant foi en la victoire par la grâce de Dieu, et confiance en les fils de la Palestine combattante, qui sont en mesure de mener la lutte pour l'établissement de l'Etat de Palestine, sur sa terre libérée, dans le cadre de la légalité internationale et de l'attachement aux idéaux de paix, de justice et d'équité", ajoute Mohammed VI. (Agence MAP, 11 novembre) 
 
Zine El Abidine Ben Ali, président tunisien a adressé «en cette douloureuse circonstance, ses plus sincères condoléances et l'expression de (sa) compassion envers la famille du défunt et du peuple palestinien frère». Il a salué la «marche militante héroïque menée (par Arafat) tout au long de plusieurs décennies avec compétence et courage et un sens élevé de responsabilité pour le recouvrement par le peuple palestinien de ses droits nationaux à l'édification d'un Etat indépendant sur son sol et l'accession à une vie digne». «Je fais mes adieux à un frère très cher et un grand leader auquel j'étais uni depuis de longues années par des liens solides de fraternité, de cordialité et de concertation continue», écrit le président tunisien. Il se déclare convaincu que «les valeurs et les hautes vertus» par lesquels se distinguait Arafat seront «une source d'inspiration et un stimulant pour le peuple tunisien pour qu'il préserve sa solidarité, l'unité de ses rangs et poursuive sa marche sur la voie du recouvrement de ses droits nationaux, légitimes et immuables». (Message au président du Conseil législatif palestinien Raouhi Fattouh, 11 novembre)  
 
Sources : Lien vers http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20041111.OBS1261.html> 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 15.11.2004
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